Voici quelques termes à connaître pour suivre l’actualité de l’or sur les marchés.
Once troy
L’once troy, “ozt”, est une mesure de masse normalisée des métaux précieux comme l’or, le platine ou l’argent. Elle est plus lourde que l’once dite “standard”, d’environ 9,7%, et correspond exactement à 31,1035 grammes d’or (une once standard est égale à 28,3495 grammes). Lors d’un achat d’or ou de tout autre métal précieux, assurez-vous donc toujours que l’unité de masse considérée est l’once troy.L’once standard ou internationale est utilisée pour toutes les autres mesures de poids, en dehors des métaux précieux et des gemmes.
Or monétaire
Terme désignant les pièces d’or servant de monnaie. Napoléon, Louis d’or, Souverain… Ces pièces sont généralement rondes et affichent le plus souvent une valeur faciale, c’est à dire une valeur monétaire. Dans le cas contraire, c’est leur poids en or qui est considéré. Certaines de ces pièces sont cotées, à l’achat comme à la vente.
Le cours Spot
Le spot est le cours référence pour les opérations financières liées à l’or. Il correspond à la valeur sur le marché physique pour la livraison immédiate de l’or. Ce cours se situe entre le prix d’achat « ask » et le prix de vente « bid ».
Certificats or
Historiquement, les “certificats or” étaient des titres de propriété d’or pouvant être échangés contre une quantité prédéterminée d’or physique. Aujourd’hui, ces certificats correspondent à des produits financiers proposés par les établissements bancaires à leurs investisseurs.
Gold deposits
Prêts d’or sur une durée déterminée et rémunéré sous forme d’onces d’or.
Swaps contre devises
Opération visant à échanger de l’or contre des devises (euro, dollar, livre, etc.). Le prix de l’or est fixé à la signature du contrat. A son échéance, l’échange se refait en sens inverse, au prix préalablement fixé. Cette opération permet à un détenteur d’or de prêter son actif et de dégager un rendement sur la période de prêt.
GOFO (ou « Gold Forward Offered Rate »)
Le GOFO représente le taux appliqué aux opérations de swap (échange) Or – Dollar US. Il est déterminé par les animateurs de marché, les “market makers” de la London Bullion Market Association (LBMA), les principales sociétés exerçant des activités liées aux métaux précieux à Londres. Celui-ci est fixé quotidiennement, pour des périodes allant de 1 mois à 1 an.
Location swaps / quality swaps
Échanges temporaires de l’or entre deux lieux ou deux standards de qualité
VAC/ATC
Plus d’infos
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L’OR ET LA SUISSE: UNE GRANDE HISTOIRE D’AMOUR
En Suisse, chaque habitant détient près de 130 grammes d’or, soit 3 fois plus que les Allemands, Italiens et Français, et 5 fois plus que les Américains… Et ces chiffres significatifs ne constituent pas les seules preuves de l’attachement particulier des Suisses au métal précieux. En effet, il a fallu attendre 1999 pour que la Suisse abandonne le système de parité entre le Franc suisse et l’or, soit presque un quart de siècle de plus que dans les autres pays du monde… Rappelons aussi qu’en dépit de ses réserves en or déjà très importantes, le peuple suisse fut consulté, en novembre 2014, sur les questions suivantes: faut-il tripler les réserves d’or de la Banque nationale Suisse (BNS), de sorte qu’elle possède de l’or physique à hauteur d’un minimum de 20 % de son bilan, que ce stock se trouve exclusivement en Suisse et qu’il soit impossible de le vendre? Une initiative populaire un brin anachronique, finalement rejetée par l’ensemble des cantons et 77 % des suffrages exprimés… Comment expliquer cette « exception suisse »? Cette inclination à thésauriser l’or représente sans doute, aux yeux des Suisses, la garantie de leur sécurité et de l’indépendance du pays. La Confédération s’est en effet toujours tenue à l’écart des conflits mondiaux, et a de ce fait conservé une stabilité économique bien meilleure que ses voisins. Ses réserves d’or n’ont jamais été pillées ni entamées par la nécessité de financer la reconstruction du pays après les guerres… Enfin, faut-il rappeler qu’en temps d’incertitude, l’or continue de représenter la valeur refuge par excellence?
EYS/ATC
Une ascension fulgurante
Créée en 2008, la monnaie dématérialisée appelée «bitcoin» a le vent en poupe, à tel point que son cours s’est littéralement envolé. Alors qu’un bitcoin valait encore moins d’1 dollar en 2009 et moins de de 500 dollars en 2016, il flambait jusqu’à près de 20 000 dollars fin 2017 pour retomber à 10 000 USD deux mois plus tard. A ce jour – en mars 2018- 1 bitcoin vaut 7,5 onces d’or (1324 USD l’once).Et certains analystes misent sur un bitcoin à 50 000 dollars !
Pour ou contre le bitcoin?
La cryptomonnaie présente certains points communs avec le métal précieux : elle est rare, son émission est limitée et pourrait disputer le titre de « valeur refuge » Mais elle a aussi de sérieuses lacunes: les transactions en bitcoin s’effectuent hors des circuits bancaires et échappent au contrôle des gouvernements, de sorte que cette cryptomonnaie est accusée de faciliter le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Enfin elle est extrêmement volatile, ce qui la rend dangereuse pour des investisseurs particuliers.
Le bitcoin a gagné une bataille, mais pas la guerre…
Tandis que la Securities and Exchange Commission (SEC) envisage de créer un fond côté en bourse qui pourrait durablement renforcer la popularité du bitcoin auprès des investisseurs, une autre menace pèse sur l’avenir du bitcoin, surnommé «l’or des fous». En effet, la Corée du Sud (15% des transaction mondiales en bitcoin) et la Chine (jusqu’à 70 % des volumes de bitcoins mondiaux ont été minés dans le pays) redoublent d’efforts pour limiter ou interdire le recours au bitcoin et enrayer ainsi la fuite de capitaux. En imaginant que l’un des deux pays, voire les deux, y parviennent, l’effet serait redoutable! En résumé, mieux vaut considérer le bitcoin comme une opportunité à plusieurs inconnues, et de plutôt miser sur l’or si l’on cherche une certaine stabilité.
EYS/ATC
C’est le groupe Shandong Gold, numéro deux en Chine, qui a fait cette découverte dans l’est de la Chine. Avec 2 kilomètres de longueur sur 67 mètres de largeur, cette mine pourrait contenir plus de 382 tonnes d’or – soit 12,3 millions d’onces. Il s’agirait bien là de la plus grande découverte d’or jamais réalisée en Chine. Cependant, le forage n’ayant pas encore débuté, ces chiffres demeurent à ce jour de simples projections.
Cette découverte pourrait bien avoir un impact majeur sur le reste de l’industrie mondiale, et notamment sur les techniques de prospection. Le groupe Shandong Gold a en effet souligné que cette découverte était le résultat de «la technologie d’exploration profonde», suggérant ainsi aux explorateurs d’adapter leur technologie pour améliorer les résultats de leurs recherches.
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Tout commence un beau jour de 1848 dans une petite ville de Californie nommée Coloma, située à quelques dizaines de kilomètres à l’Est de Sacramento. L’entrepreneur Johann August Sutter vient de décider d’y faire construire une scierie, Sutter’s Mill, et le chantier avance bon train quand l’un de ses employés, James Marshall, tombe, en creusant la terre aride de la région, sur les premières pépites d’or! Il serait d’ailleurs plus exact de parler de redécouverte, car nombreux sont les Indiens d’Amérique à avoir eu connaissance de l’existence de ces pierres éclatantes, sans y porter d’intérêt particulier.
Toujours est-il que la nouvelle se propage à toute vitesse, notamment grâce au télégraphe, et fait se précipiter vers la Californie des dizaines de milliers d’apprentis orpailleurs mus par le rêve d’y faire fortune. Les premiers chercheurs d’or américains n’hésitent pas à traverser le continent d’Est en Ouest, parcourant jusqu’à 3000 kilomètres à pied, en charrette ou à dos de mulet en l’absence de voie ferrée à cette époque… La ruée vers l’or s’amplifie encore avec l’arrivée d’Européens par bateau. Pendant ce temps, Johann August Sutter, qui aurait pu devenir un des hommes les plus riches d’Amérique, joue de malchance. Incapable de faire valoir ses droits sur les terres qu’il dit posséder à Coloma et dans les environs, il en est dépossédé et termine ruiné.
Au total, la ruée vers l’or aura poussé plus de 300 000 rêveurs (américains et étrangers confondus) à faire le voyage en Californie. Bien que le gold rush ne dure que 8 ans environ, de 1848 à 1856, de l’or subsiste aux Etats-Unis. On estime que moins de 20% des réserves auraient été exploitées… Le stock de métal précieux restant demeure cependant extrêmement difficile à extraire tant il est profondément enfoui.
EYS/ATC